Alimentation

La randonnée pédestre offre un très large éventail de possibilités et de niveaux d’effort allant de la promenade loisir à de véritables épreuves sportives d’endurance. Les besoins énergétiques seront donc très différents selon qu’il s’agira d’une promenade randonnée de 2 ou 3 heures en terrain plat, d’une randonnée difficile sur une journée ou d’une grande randonnée de plusieurs semaines. La randonnée pratiquée en tant que loisir sur 1 ou 2 jours ou même 1 semaine, dans nos régions, ne justifie pas d’un régime alimentaire très particulier Il convient simplement de respecter quelques règles de bon équilibre alimentaire.

L'eau

Le maintien d’un apport d’eau suffisant est l’élément primordial pour maintenir l’organisme en bonne forme et limiter les effets de l’effort physique. Il est important de boire régulièrement sans attendre que la sensation de soif apparaisse. Les récipients souples munis d’un tuyau d’aspiration et placés dans la poche de rabat du haut du sac sont à préférer aux gourdes (qui peuvent venir en complément) car elles permettent une hydratation continue et beaucoup plus abondante. L’eau peut être additionnée de produits complémentaires type « Isostar » apportant sucres rapides et sels minéraux, à condition de ne pas avoir des solutions trop concentrées ( la moitié de la dose préconisée est suffisante). Les solutions trop concentrées en sucre ralentissent en effet la vidange de l’estomac.

La promenade randonnée de 2 ou 3 heures en terrain plat ne justifie pas des mesures diététiques particulières, elle peut même aider à la digestion d’un repas trop copieux !

Pour une randonnée prévue difficile :

La veille :

  

Privilégier les glucides complexes du type riz ou pâtes en évitant les excès d’épices. Consommer les graisses en quantité modérée. Eviter les frites et les viandes en sauce toujours très grasses. Préférer les assaisonnements avec des huiles crues. Consommer de préférence des viandes maigres.

Le matin de la randonnée :

 

 Une heure avant le départ prendre un petit déjeuner copieux à base de flocons d’avoine ou de muesli, de pain et de fromage avec, comme boisson, du thé ou du café léger plutôt que du café au lait souvent plus difficile à digérer. 

 

 Pendant la randonnée :

 

Eviter les gros repas car la réplétion gastrique accroît le phénomène de fatigue ; donc fractionner les repas, grignoter des fruits secs pendant la marche, boire souvent par petites quantités de l’eau légèrement sucrée et salée ( plus ou moins du Perrier). Les récipients souples avec tuyau d’aspiration permettent une consommation de liquide presque continue.

Eviter les jus de fruits trop sucrés qui ralentissent la vidange gastrique (sensation de ballonnement gastrique) puis provoquent une montée trop brutale du taux de sucre dans le sang lorsqu’ils passent dans l’intestin.

 

 

Lors de la halte de midi :

 

Eviter les charcuteries, conserves à l’huile, aliments en sauce toujours trop riches en graisse ;

Eviter la consommation de vin ;

Prendre un repas léger de pain + viande maigre + fruits frais + eau ;

Eviter d’être rassasié à la fin du repas ;

Fumer le moins possible.

 

Ne pas oublier que l’entraînement physique régulier optimise les fonctions de digestion.